Atelier sur le contrôle des armes légères en Afrique centrale à Bangui
Ai-Rca - La Ministre déléguée auprès du Ministre des Affaires Etrangères et de l’Intégration Régionale et de la Francophonie Ambroisine Kpongbo, a présidé le 26 juillet à Bangui l’ouverture de l’atelier sur l’examen du plan de mise en œuvre de l’instrument juridique pour le contrôle des armes légères de petit calibre en Afrique Centrale. C’était en présence du représentant de la représentante du secrétaire général de l’Onu, Stevens Siguera.
Les représentants des différents départements ministériels concernés présents à cet atelier, à l’instar des autres pays membres ont eu à examiner le plan de l’avant projet du plan de mise en œuvre de l’instrument juridique élaboré par le centre régional des Nations Unies pour la paix et le désarmement en Afrique. Ils ont eu aussi à formuler des recommandations pertinentes.
Le représentant du Bureau Intégré des Nations Unies en Centrafrique (Binuca) M Siguera, tout en retraçant l’historique de cette démarche, a fait savoir que ces assises sont une suite logique de l’atelier de janvier 2010. « Chaque Etat membre devrait procéder au plan national à l’examen de l’avant projet de ce plan de mise en œuvre avec la participation des différentes administrations pour que les recommandations issues desdites consultations puissent être communiquées au secrétariat au plus tard le 31 juillet », a-t-il dit.
Il s’est dit rassuré que, les recommandations issues de cet atelier contribueront à l’amélioration du plan de mise en œuvre de la Convention de Kinshasa, laquelle Convention a été adoptée le 30 avril 2010 et a été baptisée : « Convention de l’Afrique pour le contrôle des armes légères de petit calibre, de leurs munitions, de toutes pièces et composantes pouvant servir à leur fabrication , réparation et assemblage ».
« Les Nations Unies restent convaincues que la consolidation de la paix en Afrique Centrale en général et en République Centrafricaine en particulier, passe par la mise en œuvre de toutes ces dispositions dont l’objectif est de prévenir, combattre, et éliminer le commerce et le trafic illicite des armes légères de petit calibre en Afrique Centrale », a-t-il rappelé.
Mme Kpongbo, au nom du gouvernement a tenu à préciser pour sa part que, les Nations Unies ont demandé à chaque pays membre du comité consultatif permanent de faire le point et d’acheminer son rapport au Conseil de sécurité afin qu’il ait une idée de la dangerosité des armes légères de petit calibre.
« Tant que les autres pays de la sous région et la RCA ne le feront pas, nous ne sauront pas exactementcla quantité de ces armes en circulation » a expliqué le membre du gouvernement.