Journée de la femme : les voeux de la rédaction

Publié le par CENTRAFRIQUE EN LIGNE

« L'admission des femmes à l'égalité parfaite serait la marque la plus sûre de la civilisation, et elle doublerait les forces intellectuelles du genre humain. » Stendhal

 

L’amélioration de la condition des femmes en République Centrafricaine doit être un combat que chaque centrafricain (et notamment le gouvernement) se doit de mener sans relâche. Car une société qui ne pourrait ou ne voudrait pas l’émancipation de ses filles serait une société condamnée à la ruine. En ce 8 mars, toute la rédaction ne peut s’empêcher d’avoir une pensée attendrie pour toutes les mères, toutes les sœurs, toutes les épouses, toutes les amies qui illuminent nos existences et qui, par le truchement de leur courage et de leur dévouement, nous rendent la vie un peu moins amère. Qu’entre toutes elles soient bénies, qu’entre toutes elles soient remerciées de leur bienfaisance, qu’entre toutes elles puissent trouver en retour l’affection et le soutien des leurs.

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Femme fière, femme libre, femme courageuse, femme passionnée, femme tendre, femme amoureuse, femme attentionnée, toi qui peut-être a été trop souvent humiliée, battue, meurtrie par les actes ingrats de cette autre « face sombre de la lune », l’Homme, qui que tu puisses être, en ce jour et pour le reste de l’année, sois certaine de notre admiration et de notre amour. Les hommes qui te rabaissent dans une fange empreinte de misogynie ne méritent véritablement pas la dénomination d’Homme, ceux qui, comme l’archaïque Schopenhauer, prétendent que les femmes sont des « animaux aux cheveux longs et aux idées courtes » ne méritent décidemment pas qu’on considère leurs propos comme respectables. Enfin de compte, ce n’est pas pour rien que tu fus chanté par les plus grands poètes, portée aux nues par les plus grands écrivains, chantée par les plus virtuoses compositeurs, peinte par les plus habiles des artistes. Si demain, tu venais à disparaître et si tu laissais les hommes orphelins, il ne leur resterait plus qu’à éteindre les étoiles, emballer la lune, démanteler le soleil, abattre les forêts, vider les océans et, enfin, fous de chagrin, à se laisser mourir tant ton empreinte sur nos vies leurs confèrent toute sa saveur. C’est pour cela que tous, nous ne souhaitons que ta pérennité, que ta présence emplisse pour l’éternité le cœur des Hommes de ton indépendance et de ta vivacité d’esprit.

Souhaitons aussi en ce 8 mars 2011, journée internationale pour les droits de la femme, que toutes les femmes de par le monde puissent un jour se situer sur le même pied d’égalité que leur sexe opposé et plus particulièrement en République Centrafricaine, où, trop souvent, elles sont réduites au rang de simple faire-valoir uniquement utile aux tâches ménagères et à l’allaitement des enfants en bas-âge. Il faut que cela change, cette situation ne saurait durer plus longtemps car à l’aune du XXIème siècle, à l’aune de l’avènement de nouvelles libertés pour les Hommes dans de nombreux recoins du globe, il ne faut pas que la lutte pour les droits de la femme soit reléguée au second plan. Au contraire, elle doit être affirmée, réaffirmée, revendiquée à corps et à cris pour que jamais, plus jamais, une femme ne soit victime de la prétendue supériorité du pouvoir masculin et du machisme intolérable de ceux qui s’obstinent à écarter les femmes de toute responsabilité sociale, publique ou politique et ce, depuis l’avènement des premiers hommes.

Sara Pendéré

Rédaction Centrafrique En Ligne

Publié dans EDITORIAL

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