Affaire du Rayan : malgré la désinformation, la justice suit son cours...

Publié le par CENTRAFRIQUE EN LIGNE

Feindiro.jpgDepuis l'incendie criminel du supermarché Rayan à Bangui le 9 juin 2010 et l'arrestation quelques jours plus tard de plusieurs suspects, les affabulations les plus folles remettent en cause l'impartialité de la justice centrafricaine. En effet, des individus mal-intentionnés, dont des membres d'ONG pourtant réputées sérieuses telles que Amnesty International, mènent une campagne de désinformation pour affirmer que les suspects sont privés de leurs droits et sont maltraités dans leur lieu d'incarcération (dont ils affirment que ce serait Bossembélé). Ces individus sont les mêmes qui ne cessent de calomnier depuis plusieurs mois le procureur de la République, Firmin Feindiro en dénonçant des liens aussi imaginaires que coupables avec la Présidence. 

Il convient de répondre ici à ceux qui ne cessent de vomir sur la justice de "leur" pays : ne perdez pas confiance en ceux qui ont mis en examen les suspects dans l'affaire de l'incendie du supermarché Rayan. Ceux-ci ont de bonnes raisons de le faire, et celles-ci sont au-dessus de tout soupçon de collusion entre le pouvoir exécutif et le pouvoir judiciaire. La constitution centafricaine du 27 décembre 2004 a proclamé la séparation des pouvoirs et le respect inaliénable de la dignité des individus, conformément aux grands principes de séparation des pouvoirs énoncés dans de "L'esprit des lois" de Montesquieu et dans la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789, article 16. Ainsi, conformément à cette éthique, et malgré les déclarations éhontées de quelques avocats en mal de notoriété (comme Maître Mourouba sur radio Ndeke Luka) ou d'ONG paternalistes, les suspects  sont traités dans des conditions de salubrité irréprochable en attendant les suites de l'enquête. Nous pouvons donc avoir pleine confiance en nos autorités judiciaires afin que les coupables de cet acte criminel soient punis selon la loi centrafricaine et non selon quelque loi tribale imaginaire dont les tenanciers de l'opposition ne cessent de clamer l'existence à corps et à cris.

Robert Wali

Rédaction centrafriquenligne.com

Publié dans EDITORIAL

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